Controverse concernant le changement climatique
Il faut prendre ce chiffre de 31000 avec précaution, le statut de scientifique n’étant que déclaratif… Le texte ne dit pas que c’est faux, mais insiste sur le fait qu’il ne s’agit que d’une hypothèse. Certains scientifiques accusent le Giec de baser ses conclusions sur des données erronées. Certains ont même relevé des erreurs, si bien que la partialité du Giec a été remise en cause par les sceptiques. Certains accusent même le groupe d’exagérer les chiffres. Erreurs involontaires ou pas?
La responsabilité de l’activité humaine dans le changement climatiqueétant le courant de pensée dominant, on peut concevoir qu’il ne soit pas aisé pour un jeune scientifique de le remettre en question.
Le problème des lobbies vient aussi brouiller les cartes, les 2 camps s’accusant mutuellement d’impartialité. Les “réchauffistes» seraient à la solde des environnementalistes, tandis que les grands groupes pétroliers tireraient les ficelles du côté des sceptiques.
Le débat ne fait que commencer, la presse en fait timidement état, et nul doute que cela aille crescendo dans les prochaines années. Pour les raisons citées, il est très difficile pour un citoyen lambda de se faire une opinion. La matière est tellement complexe, qui a le temps d’étudier tous ces sujets, de tous les points de vue?
Cependant, dans le doute, doit-on courir le risque d’aller au devant de graves problèmes, sous prétexte que l’on n’a pas de preuves ? Comme toujours, le principe de précaution devrait prévaloir. Tout le monde ou presque est d’accord pour dire que nous devons prendre soin de notre planète, qu’il y a actuellement un problème.
Il nous semble que la vérité doit éclater, mais quelle qu’elle soit, cela ne doit pas nous dédouaner des responsabilités qui sont les nôtres en matière d’environnement. Il serait regrettable que cette polémique, saine et indispensable dans toute démocratie, nuise à l’idéal écologique. L’écologie, avant d’être une idéologie, est une question de bon sens.